Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 1.djvu/223

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fonctions accoutumées. Je raconterai plus tard les motifs de son absence et les conditions qu’il mit à son retour.


    a demandé à son tour que ceux qui les avaient écrits voulussent bien les avouer et communiquer leurs preuves. Jamais on ne lui a répondu ; et les personnes sages qui connaissaient très-particulièrement le duc et la duchesse de Polignac, lui ont paru convaincues que les auteurs de ces libelles étaient de vils calomniateurs soudoyés par les ennemis du roi et de la reine. Il a interrogé des domestiques même de la duchesse, qui n’avaient plus rien à espérer de leur maîtresse ; et leurs réponses ont prouvé qu’elle était aimée de tous ses gens, et que dans l’intérieur de sa famille, elle menait une vie très-décente et très-régulière.

    » Enfin l’auteur n’a rencontré personne qui lui ait dit avoir reçu du duc ou de la duchesse de Polignac la plus légère offense. Ayant à se décider entre des accusations graves, mais dénuées de toute espèce de preuves, et des faits incontestables, il a dû naturellement s’arrêter à ceux-ci : sa qualité d’historien ne lui permettait pas d’autre marche. » (Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoie, p. 161 et 164.)

    (Note de l’édit.)