Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 3.djvu/221

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perd trop en passant par ma plume, il fallait entendre cela de la bouche vénérable de mon oncle. Lorsqu’il eut cessé de parler, ton père lui serra la main en lui disant, avec enthousiasme, que ceux-là étaient bien heureux, qu’instruisait un tel pasteur, et qui apprenaient de lui à connaître le guerrier qui avait illustré nos armes. Je pleurais ; et si Charles n’avait pas craint de paraître un enfant, il en aurait fait autant de bon cœur.