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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/107

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deux honnêtes, tous deux riches : il n’y a rien de mieux que cela.

Catherine.

Moi riche ?… Vous savez qu’il ne me reste rien.

Boniface.

Vous oubliez donc que j’ai quelque chose ? La dot d’Élise est à vous ; vous verrez quelles étaient mes conditions. Je mets sous votre dépendance ma fortune et le sort de ma nièce… vous en disposerez à votre gré : je ne m’en mêle plus. — On vient. Soyez encore Catherine, jusqu’à ce que j’unisse Lussan et ma belle-fille.

Catherine, lui baisant la main.

J’obéis. — (À part.) Ah ! Charles, quel moment.



Scène VII.

LES PRÉCÉDENS, LA MARQUISE, ÉLISE,

FIERVAL, HENRY, FANCHETTE, à la tête d’une troupe de paysans qui apportent des bouquets à Élise. Fanchette en a deux, un pour elle, et un plus beau qu’elle tient contre sa jupe. Les paysans entrent sur une espèce de marche villageoise, et présentent, en passant, leurs bouquets à Élise. Pendant ce tems ; on apporte une table à l’un des côtés du théâtre ; un notaire s’y met et achève de dresser le contrat. Catherine est à un coin de la scène ; Fanchette se glisse à côté d’elle. Boniface est à l’autre coin ; la Marquise, sa fille, Fierval, occupent le milieu ; Henry derrière, près de Fanchette. Les paysans se rangent au fond, après

la marche, et y restent jusqu’à la fin.
la Marquise, aux paysans.

Allons, mes enfans, de la joie ! Élise, en se