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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/74

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Henry.

Le soutien des pauvres !

Fanchette.

La mère des orphelins !

Lussan.

La meilleure des femmes.

Boniface.

Et sa fille !… vous ne m’en dites mot !… (Ils se regardent.) C’est clair.

Catherine, vivement.

Pardonnez-moi, Monsieur ; elle est charmante, n’est-il pas vrai, Charles ?

Lussan, vivement.

Oui… oui ; elle est fort bien.

Boniface.

Mais ce n’est pas son visage qui m’inquiète ; noir ou blanc, beau ou laid, que m’importe ?… Mais les dons solides, essentiels, les qualités de l’ame, c’est de cela que je m’informe, c’est de cela dont je voudrais vous voir tous répondre ; et il me semble……

Catherine, avec bonté.

Ah Monsieur, elle est encore bien jeune ; mais nous ne doutons pas qu’un jour son caractère, soutenu de vos avis et des exemples de sa mère, ne réponde bientôt aux charmes de son aimable figure.