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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/87

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Fanchette, malignement.

Monsieur en sait queuqu’chose, apparemment.

Fierval, souriant.

Et Lussan aussi, mon cœur.

Fanchette, à part.

Que me veulent-ils donc ?

Élise, la regardant dans les yeux.

On dit qu’il a beaucoup d’amitié pour vous, M. de Lussan ?

Fanchette, d’un air décidé.

Pourquoi pas, Mam’zelle ? Est-ce que je n’sommes pas assez gentille pour ça ? — (À part.) Attrape.

Fierval, à Élise.

Vous entendez.

Élise.

Elle ne manque pas d’amour-propre.

Fanchette.

Tredame ! chacun a le sien.

Élise.

Oui ; mais on ne saurait le placer plus mal. Vous devriez rougir.

Fanchette.

De quoi ? de faire des amoureux ? J’rougirions b’en putôt de n’pas savoir les conserver.

Élise, à part.

Insolente !