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Fierval, d’un air grave, à Fanchette.
Petite, vous perdez le respect.
Fanchette à Fierval, sur le même ton.
Monsieur vous n’me le ferez pas retrouver. — D’ailleurs j’n’ons qu’faire ici, moi : adieu.
Élise.
Doucement, s’il vous plaît. — Y a-t-il longtems que M. de Lussan s’est avisé de faire attention à vous ?
Fanchette.
J’n’en savons rien, Mam’zelle. — On ne compte pas les momens où l’on s’amuse : y n’y a qu’ceux qui ennuient qui paraissent b’en longs… J’m’en vas.
Fierval, la retenant.
À la ferme, sans doute ?
Fanchette, triste.
Non, Monsieur, car j’en sommes chassée, graces à vos soins.
Élise.
Et où logerez-vous donc, maintenant ?
Fanchette, lui faisant la révérence.
À Lussan, Mam’zelle. On a eu la bonté d’nous y promettre un asile.
Élise, à part.
Tant d’effronterie n’est pas naturel.
Fierval, à Fanchette.
Et pourquoi donc Catherine a-t-elle pris la chose si sérieusement ?