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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/116

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lydie.

et tout faisoit assez entrevoir que la jeune femme n’y brilleroit que de son éclat et de ses moyens personnels. Une foule d’idées plus sombres, plus affligeantes les unes que les autres, s’amassoient, se pressoient dans son imagination. L’abattement décoloroit son teint, et des larmes amères descendoient sur ses joues… quand Valmont, arrivant avec préoccupation, se trouva tout à coup et seul vis-à-vis d’elle. — « Qu’avez-vous ? lui dit-il, emporté par son inquiétude ; oh ! qu’avez-vous, aimable et malheureuse enfant ? » — « M. de Valmont… M. de Valmont, ayez pitié de moi !… Il s’étoit approché ; elle lui tendoit les bras… Il la reçut, presque malgré lui, dans les siens, et, malgré lui encore, sentit les battemens du jeune cœur de Lydie interroger son cœur si vrai, si tendre, et si occupé d’elle !… — « Parlez, dit-il, en la faisant asseoir, et prenant un