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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/13

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avertissement

fraudes religieuses ; celle-là, le prétexte d’une rupture solennelle ; et nos filles concluoient de tout cela qu’elles pouvoient se marier sans aveu de père ni de mère heureuses quand cette nouvelle logique ne poussoit pas plus loin ses argumens ! Les moins mal élevées, celles en qui un bon naturel et de vertueux exemples combattoient l’influence du siècle, se contentoient de l’air évaporé, du ton tranchant, et des répliques équivoques que l’on donnoit alors pour de l’esprit, et qui, sous les yeux mêmes de l’auteur de Lydie, firent manquer plus d’un mariage à de jeunes personnes, intéressantes du reste, et, de

    une femme dans son pays, une autre sur le chemin de Stutgard à Bruxelles, une troisième enfin qu’il épousa dans cette dernière ville ; fille jolie et sage, qui avoit quelque bien, à qui les deux premières femmes de son mari vinrent demander du pain pour leurs enfans, et qui mourut des suites de son horrible aventure.