Aller au contenu

Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
68
lydie.

Berthe étoit dans la chambre, et, par un signe, exprima sa frayeur, que Lydie s’empressa de calmer. Elle assura qu’elle se sentoit mieux, que le sommeil la guériroit plus promptement que tous les remèdes, et qu’elle prioit surtout que l’on ne dérangeât rien au plan de la journée. Cependant le temps étoit couvert, et quoique les gens d’Adhémar eussent devancé d’une heure l’ordre des attelages, les chevaux n’en attendirent que plus long-temps, et même peu s’en fallut qu’on ne les fît tous rentrer à l’écurie. On remonta chez Lydie. Elle reposoit de nouveau : la peau étoit fraîche, le pouls excellent ; Berthe, mademoiselle Miller répondoient de sa santé : on hésita… on consulta… à trois heures enfin, tout le monde partit.

À cinq, Lydie, réconciliée avec elle-même par une résolution quelle croyoit