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SOUS LE RÈGNE DE FRONTENAC

vous éviter des ennuis, je vais vous donner quelques mots que vous présenterez à M. le greffier.

Puis le bourgmestre écrivit trois ou quatre lignes qu’il remit à Paul Aubry.

— Nous irons voir M. Von Zurich aujourd’hui même, dit le pseudo-Micali, en remerciant avec effusion l’aimable et obligeant bourgmestre.

En effet, dans le cours de la journée, les deux exilés firent régulariser leur état civil.

Bonin n’était vengé qu’à demi, car il avait espéré que sa dénonciation amènerait l’arrestation de ceux qu’il considérait maintenant comme ses pires ennemis.



Depuis la visite du bourgmestre à la villa « Wilhelm », plusieurs mois s’étaient écoulés sans apporter aucun changement dans la vie paisible mais très monotone que menaient Paul Aubry et sa sœur.