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qu’il n’y en a jamais eu, parce que le tout appartenoit au même Maître ; c’est pourquoi je pourrions demander ce qui est à la veuve Mignot, mon pré étant plus grand que le sien.
M. DUBUT.
Le tien est plus grand ?
GROS-PIERRE.
Oui.
M. DUBUT.
Il n’y a plus de difficultés.
GROS-PIERRE.
Tout de bon ! Monsieur l’Avocat, vous le croyez ?
M. DUBUT.
Sans doute, & le procès se gagnera, parce que le fort emporte le foible.
GROS-PIERRE.
C’est vrai, cela ; vous êtes un bien habile homme !
M. DUBUT.
On ne voit pas tout d’un coup le pour & le contre.
GROS-PIERRE.
Vincent ! je t’avois bien dit que ma cause