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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/165

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combien mes soins avoient fructifié dans leur ame, que j’allois vous chercher pour me féliciter avec vous, de l’esprit de charité qui regne dans cette maison ; c’est la récompense la plus douce & la plus flatteuse que nous puissions recueillir de nos principes & de nos soins.

M. D’AVARIN.

Je vois, Monsieur, que vous êtes dans l’erreur.

M. DE LA RIVIERE.

C’est vous qui vous trompez encore.

M. D’AVARIN.

Non sûrement, & j’ai des preuves ici de ce que j’ai découvert.

M. DE LA RIVIERE.

Songez, mon cher ami, que les jugements téméraires sont affreux, & que cette Dame Jeanne n’étoit pas ce que vous croyez.

M. D’AVARIN.

J’en conviens.

M. DE LA RIVIERE.

Que c’étoit une pauvre femme malade d’une hydropisie, ce qui obligeoit de lui faire souvent la ponction.

M. D’AVARIN.

Quelle histoire !