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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 7.djvu/168

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M. D’AVARIN.

Moi ?

M. RAISIN.

Oui, Monsieur.

M. D’AVARIN.

Je n’ai rien à me reprocher.

M. BOIVIN.

Pardonnez-moi, Monsieur, votre avarice.

M. D’AVARIN.

Monsieur, vous souffrez qu’on m’insulte.

M. DE LA RIVIERE.

Laissez les parler ; je vous réponds de faire justice à qui il appartiendra.

M. DE LA VIGNE.

C’est ce que nous vous demandons.

M. DE LA RIVIERE.

Continuez, Monsieur Boivin.

M. BOIVIN.

L’austérité de vos mœurs, Monsieur, vous fait ignorer quels sont les aliments dont on nous nourrit, & quel est le vin que nous buvons ; mais vous pourrez vous en convaincre aujourd’hui même, si vous voulez en faire l’essai.

M. DE LA RIVIERE.

Je le ferai dès ce soir, & j’ai eu tort jusqu’à présent de n’y avoir pas pensé. La viande me fait