Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome I.djvu/94

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

relève, & je n’y consens qu’après qu’elle m’a promis de souffrir mes soins, je la presse de dire si je peux espérer de la toucher un jour ; elle me regarde languissamment ; j’entends ce que cela veut dire ; tout sembloit m’annoncer le sort le plus heureux, lorsqu’on annonce un diable d’Abbé…

Le Marquis.

Que venoit-il faire-là ? Je parie que c’est l’Abbé d’Urmont.

Le Chevalier.

Lui-même.

Le Marquis.

C’est un homme insupportable ! il vient toujours mal-à-propos. Il est jaloux de tout.

La Baronne.

Laissez-le donc achever.

Le Marquis.

Bon, l’Abbé sera demeuré.

Le Chevalier.

Jusqu’à ce qu’il soit venu du monde, & il n’est sorti que lorsqu’il y a eu cinq ou six personnes.