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doit vous appartenir, & dont la plus grande partie devroit être à vous.
Mlle d’Hennebaud.
Et si j’épousois votre Frère, n’en seroit-il pas de même ?
Le Chevalier.
Que dites-vous ?… Seroit-ce lui ?…
Mlle d’Hennebaud.
Non, je dis, avec vous ou avec lui.
Le Chevalier.
Quelle cruelle situation ! avoir tout à craindre & rien à espérer ! mon malheur est affreux ! c’est la derniere fois que je m’en plains : ah ! pardonnez-le moi, ce moment est encore trop doux ; puisque vous voulez bien m’entendre ! si je pouvois lire dans vos yeux…
Mlle d’Hennebaud, troublée.
Ah ! Chevalier !… mais que perdez-vous en moi ? Vous ignorez mes sentimens… Mon choix n’est pas fait.
Le Chevalier.
Si l’un de nous est assez heureux pour avoir pu toucher votre cœur, le choix est fait. Ah !