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en colonne.

Quelques jours plus tard, vingt autres civils, encore d’Oisy, arrivent de Boiry St Martin et de Boyelles.

Durant un mois, tous ces hommes démolissent les murs de cloture, les étables inutilisées, font tomber la cheminée de la sucrerie.

Les allemands ne se préoccupaient pas du travail fourni, ils se contentaient d’exiger la présence de ces hommes sur les chantiers.

Ces briques servaient à entretenir les routes. On faisait là un mauvais travail : elles étaient rapidement pulvérisées, et augmentaient la boue sur la chaussée.

À Ecourt, aux abords du pont, nos chariots roulaient dans la boue, qui dépassait le moyeu de la roue de devant.

Nous tenions la comptabilité