Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/100

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ses services pour m’habiller. — Comment mademoiselle, si je le veux ; mais c’est votre devoir. Elle éclate de rire et déjà elle s’empare de moi ; mais elle faisait tout de travers ; il me semblait qu’elle cherchait tous les moyens de prolonger cette toilette. Pendant cet interval, je la questionnai… Elle me dit qu’elle était née de parens pauvres, que madame Durancy l’avait prise depuis trois mois par charité à son service, et qu’elle attendait patiemment que l’instant d’apprendre un métier se présentât. Je la questionnai sur les habitudes de madame Durancy, sur son fils ; mais elle fut discrète et je l’en estimai davantage. Nous passâmes le jour à nous occuper de quelques ouvrages de femme, ma compagne n’y développa pas une grande adresse. La journée fut sans conséquence ; le lendemain, Jean-