râmes réciproquement la main et nous
nous tûmes. J’étais extrêmement accablée
de la fatigue de la voiture ; le
sommeil commençait à me gagner lorsque
je sentis le vieillard glisser sa main
entre les fentes de mon jupon ; je feignis
alors un plus grand assoupissement.
Mon silence l’enhardit ; quoiqu’en
tremblant, il parvint à vaincre
les difficultés qui le séparaient de mes
appas, et, après quelques efforts, il
atteignit le jardin de Cythère. Si mon
embarras avait eu pour but quelques
plaisirs qui me procurait l’espérance
de voir d’un moment à l’autre mes
charmes en son pouvoir ; si chaque
mouvement qu’il avait fait pour y arriver
m’avait fait tressaillir, quelle fut
ma crainte en m’apercevant au mouvement
de mes jupons que mon jeune
voisin les soulevaient avec la plus
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