Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/178

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qu’à m’enflammer sans pouvoir espérer de satisfaire mon ardeur. Quelque bruit, que je crus entendre dans la chambre, m’arrêta dans mes réflexions. Je soupçonnai que c’était Beville, et, pour ne point lui faire apercevoir que j’étais couchée avec le vieillard, je restai dans la position où j’étais. Je poussai sur le bord du lit les jambes de mon compagnon nocturne, et je livrai mon derrière aux attaques de l’autre. Il avance au pied du lit, et, sentant que mon derrière était avancé, il se met en devoir de profiter de ma position : il me découvre doucement par le bas, rejette la couverture sur ma tête, se met à genoux sur le lit, porte une main avide sur mes appas, les dévore de ses baisers et enfin s’empresse d’obéir à ses désirs. Muette et immobile, je crains de lui faire aper-

  TOME II.
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