Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/180

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tais curieuse de savoir en quoi il pouvait consister. Retirant donc le paquet d’où il était contenu, je me jette à bas du lit afin de le déplier dans un coin de la chambre, près de la croisée dont le volet n’était pas bien fermé. En tâtonnant je crus sentir une montre et des pièces de monnaie que je m’aperçus être des louis, je le renferme précipitamment au bruit qui se fit dans ma chambre. On embrassait chaudement le vieillard, et par le bruit du lit je conjecturai que Beville était revenu à la charge. Je faillis me livrer aux éclats de rire, mais à un cri étouffé qui se fit entendre, je cours à la porte sans trop savoir ce que je voulais, j’en arrache la clef que le vieillard avait laissée en entrant, et j’allais la refermer lorsqu’il me semble qu’un nouvel acteur s’y introduit, ce qui me fait reti-