Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/207

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que lui donner une légère idée du mouvement nécessaire à nos plaisirs. Le sentiment qu’il éprouve est son unique maître. Devient-il plus piquant, ses baisers s’enflamment sur la circonférence de ma bouche, recueillent jusqu’à mon plus léger souffle, qui, se confondant alors avec le sien, nous inspire une ardeur, un sentiment, et des délices dont l’ensemble fait tout le prix.

Ah ! cher Philippe ! un instant, nous allons voir si nous pouvons vous oublier ! — Tu serais excusable, tu serais à ton cinquième coup, et Philippe était au premier de la nature ; mais tu me coupe la parole ! Comme tu te venges, invincible amant, comme tu te venges ! Que de délices, mon ami ! Quel ivresse ! le foutre m’inonde, et je suis presque vaincue. — Caroline, je