Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/218

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Je fus enchantée qu’il eut l’esprit et la volonté de se prêter à la ruse que je voulais employer. Quand je crus le lavement à son point, je lui dis de venir me le donner. J’ai toujours trouvé une certaine délicatesse à me laisser découvrir mes appas, surtout lorsqu’une main timide s’acquitte de cet office. J’avais pris la posture que demande cette opération ; mon jeune homme arrive au pied de mon lit, entr’ouvre les rideaux, et le premier objet qui le frappe est un derrière dont la blancheur perçait à travers la finesse du linge, il glissa sa main dessous pour me découvrir, on aurait cru que j’étais fortement enveloppée, tant il paraissait avoir de la peine pour me détrousser, et dans les détours qu’il prenait, il ne manquait pas d’appliquer sa main sur mes cuisses, il en