Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/236

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ma figure avec tant d’enthousiasme que je recevais tous les jours une infinité de billets doux ; mais autant en emportait le vent.

Plusieurs jeunes négocians très-riches me demandèrent de venir me voir en me disant que leur intention était le mariage : on me présumait riche, j’avais une maison montée sans faste mais avec délicatesse, une femme de chambre, un domestique, une cuisinière, voilà ma maison, je donnais quelquefois des concerts, où je faisais une partie dans l’intention qu’on jugeât de ma fortune par mon intérieur. Mon intention était bien le mariage ; cependant je n’y songeai que lorsque j’eus fait faire sous main les plus exactes recherches sur mon cher St.-Far ; mais je n’en appris rien, c’est