Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/237

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ce qui me décida pour le parti que tu vas voir.

Il y avait en face de mon logis une maison spacieuse occupée par un Turc ; sa suite annonçait un homme puissamment riche, les sequins de ce fidèle musulman me firent sourire plus d’une fois. J’étais étonnée qu’il n’eût pas fait encore quelques tentatives pour m’approcher. Enfin, un jour je l’aperçus à une de ses croisées, il avait vue sur moi. D’abord pour soutenir ma grande réputation de vertu je me retirai. Le lendemain, je ne parus pas au balcon tandis qu’il se tint constamment à sa croisée, le surlendemain je profitai de l’instant où ce nouvel adorateur fixait ses regards dans mon appartement et suivait constamment des yeux mes moindres démarches, tandis que je fai-