Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/246

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droit qu’une bouche amoureuse enflamme ; ses yeux voluptueusement fixés vers le ciel, semblent invoquer le dieu du plaisir ; les autres se renversent par terre.

Ici, c’est une jeune fille qu’un trait des plus roides va surprendre par derrière ; là, ce sont deux filles qui, accroupies sur le ventre de leurs amans, tiennent à la main leur bijou, dont elles se servent pour préparer les voies du bonheur.

Aux signes donnés, tous se relèvent, deux hommes se mettent, comme l’on dit vulgairement, à quatre pattes, contre le pied de mon canapé, en sens différens, deux autres me soulèvent, me tiennent, et me placent sur le dos des deux premiers : un siège était suspendu par deux cordes descendues à