de ne pas me familiariser avec Jeannette.
C’était la première fois qu’il
était question de cette fille entre madame
Durancy et moi. Tu crois St.-Far,
que cette Jeannette est ma bonne ; mais
non ! La maison de madame Durancy
était composée, d’une vieille cuisinière
qui ne sortait pas de sa cuisine, d’une
bonne qui servait à table et qui était
plus particulièrement attachée à mon
service, et de Jeannette, jeune brune
piquante, jolie à ravir, femme de
chambre uniquement occupée de madame
Durancy. Depuis trois mois
qu’elle était à la maison, je ne lui
avais pas dit deux paroles parce que
nous ne nous étions jamais rencontrées
ensemble. La chambre de madame
Durancy m’était interdite, et Jeannette
ne sortait presque jamais de cette
chambre. Je ne sais pourquoi je mou-
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