Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/98

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rais d’envie de causer avec cette fille ; cette envie augmenta bien davantage quand on me l’eut défendu. Ma première idée aussitôt que je fus libre, fus donc de voir Jeannette ; mais comme elle était indisposée ainsi que je l’ai dit et que je ne croyais pas convenable d’aller la voir, je sonnai la cuisinière pour qu’elle me donna de ses nouvelles et m’apporter mon déjeûné ; quelle fut ma surprise de voir aussitôt entrer Jeannette, Eh ! comment se fait-il que vous soyez si bien portante, vous, il y a un instant si malade. — Écoutez, mademoiselle Caroline, je vais vous parler vrai, j’ai cru que je serais heureuse, si je pouvais vous parler un instant. Comme j’ai su qu’on devait aller à la campagne, et qu’étant du voyage vous resteriez avec votre ennuyeuse bonne, ce qui peut-être vous