Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/182

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où fut massacré l’infortuné jeune homme, s’élève une croix noire, simple, sans ornement.

Aucune inscription ne révèle au passant le nom de la victime, ni la fatale histoire.

Hélas ! elle est écrite pour jamais en sanglants caractères au cœur de la famille.



Chaque soir le Surintendant, entouré de sa femme, de ses enfans et de ses esclaves, vient réciter, au pied de cette croix, une prière pour le repos de l’âme de son infortuné ami.



Ce soir là, toute la famille venait de se retirer.