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Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/206

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ni les muettes harmonies qui descendent des étoiles.



Planant au-dessus de tous ces bruits, un son lointain, — un écho immense m’entretenait tout bas.

Attentif, j’écoutais un moment l’étrange voix ; — mais l’enfant était trop petit, la voix trop sublime ; l’enfant ne comprenait pas encore et reprenait bientôt ses jeux.

Il ne se demandait pas encore quelle secrète influence l’entraînait sans cesse, avec un charme irrésistible, vers la grève sonore du grand fleuve, où, s’enivrant des vapeurs salines que secouent ses vagues écumeuses, il s’amusait tour à tour à faire glisser des pierres sur leurs crêtes mobiles, ou à cueillir les blancs coquillages, ou à faire grincer ses pas