Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/401

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« Lorsque j’eus rendu les derniers devoirs au Tshinépik, — l’incomparable ami que je ne cesserai jamais de pleurer, — je me hâtai de raccommoder le canot que les Iroquois, avant de quitter le rivage, avaient eu le soin de percer de plusieurs coups de hache, et je me mis à leur poursuite.

Malheureusement la nacelle avait été fort endommagée et ce ne fut qu’après plusieurs heures de travail que je pus la remettre à flots.

Ce retard donna sur moi une grande avance aux Iroquois, et fut cause que, malgré toute ma diligence, je ne parvins à les rejoindre que plusieurs jours plus tard, lorsqu’ils vinrent camper ici.

Exténué de fatigue après ces longues journées d’efforts surhumains, je commençais, cette nuit là même, à désespérer de pouvoir les rattraper, lorsqu’à