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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/160

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pas après cela se montrer à son tour à tous les yeux, assis sur son tribunal pour juger tous les hommes ? C’est pourquoi le prince des Apôtres, après avoir exposé dans la maison de Corneille les principales vérités de la Religion chrétienne, après avoir enseigné que Jésus-Christ avait été attaché à la Croix et mis à mort par les Juifs et que le troisième jour Il était ressuscité, a soin d’ajouter:[1] Et Il nous a ordonné de prêcher au peuple, rendre témoignage que c’est Lui qui a été établi de Dieu le Juge des vivants et des morts.

V. — SIGNES PRÉCURSEURS DU JUGEMENT

Trois principaux signes, nous dit la sainte Écriture, doivent précéder le Jugement général: la prédication de l’Évangile par toute la terre, l’apostasie, et l’Antéchrist. En effet, Notre-Seigneur Jésus-Christ nous déclare que[2] l’Evangile du Royaume sera prêché dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la consommation. A son tour, l’Apôtre nous prévient[3] de ne pas nous laisser séduire, en croyant que le jour du Seigneur est proche. Car tant que l’apostasie ne sera point arrivée, et que l’homme dit péché n’aura point paru, le Jugement n’aura pas lieu.

Pour ce qui regarde la forme et la nature du Jugement, les Pasteurs s’en feront facilement une juste idée, en l’étudiant dans les prophéties de Daniel, les saints Evangiles, et l’Apôtre Saint Paul.

VI. — LA SENTENCE DES BONS ET CELLE DES MÉCHANTS

Il faut ici examiner et peser avec le plus grand soin les termes mêmes de la sentence du Souverain

  1. Act., 10, 42.
  2. Matth., 24, 14.
  3. Thess., 2, 3.