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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/292

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d’administrer de nouveau ce Sacrement, même sous condition.

Enfin après tous les avantages que nous retirons du Baptême, il en est un dernier auquel tous les autres se rapportent, c’est de nous ouvrir la porte du ciel, que le péché nous tenait auparavant fermée. Au reste, ces effets que nous attribuons à l’efficacité du Baptême, nous pouvons parfaitement les inférer de ceux qui, au témoignage de l’Evangile, se manifestèrent au Baptême de Notre-Seigneur. Les cieux s’ouvrirent alors,[1] et l’on vit le Saint-Esprit descendre sur Jésus-Christ sous la forme d’une colombe. Ce prodige signifiait que ceux qui sont baptisés reçoivent les dons du Saint-Esprit, et que la porte du ciel leur est ouverte, non à la vérité pour qu’ils entrent dans la jouissance de la gloire céleste, immédiatement après leur Baptême,. mais quand le temps sera venu ; c’est-à-dire, lorsque délivrés de toutes les misères terrestres, qui ne sauraient atteindre la vie des bienheureux, ils se dépouilleront de leur condition mortelle, pour jouir de l’immortalité.

Tels sont les effets du Baptême. A ne considérer que la vertu du Sacrement, ils sont, sans aucun doute, les mêmes pour tous. Mais si l’on s’arrête aux dispositions de ceux qui le reçoivent, il est bien certain que chacun en tire une grâce céleste, et des fruits plus ou moins abondants, suivant l’état particulier de son cœur.

IV. — DES PRIÈRES ET DES CÉRÉMONIES DU BAPTÊME

Il ne nous reste plus maintenant qu’à parler en peu de mots et d’une manière claire, des Prières, des Rites et des Cérémonies du Baptême.

  1. Matt., 3, 16.