une épée, une clef et quelques autres instruments (D. Montfaucon, Ant. expl., t. Il, p 418. — Lambert, id., p. 99). Un cheval de bronze posant le pied droit antérieur sur un S, a été trouvé prés de Sedan (Grivaud de la Vincelle, Mon. antiq. inéd., t. II, p. 33. — Lambert, id., p. 1, 100, 101). En 1822, on découvrit i Cailly, an4 de Rouen, avec une certaine quantité de monnaies gauloises en argent, une figurine de cheval en grès blanc, un collier d’or, un vase de bronze carré, etc. (Lévy, dans le Rec. de la Soc. d’émulation de Rouen, p. 35. — Lambert, id., p. 100). On conserve dans le Musée de Cherbourg les figures d’un petit cheval et d’un cerf de bronze qui ont été trouvées dans le voisinage de cette ville, avec d’autres objets, notamment deux hausse-cols d’or (Lambert, id., p 100). En 1816, on découvrit également à Bayeuxun cerf de bronze sur un socle carré (Lambert, id., p. 36, 38,165). Le verrat ou sanglier gaulois a été également trouvé (Lambert, p. 50, 165). Montfaucon a publié une tête de taureau trouvée dans les Gaules et garnie d’un anneau pour être suspendue en amulette (D. Montfaucon, Ant. expi., t. III, p. 71, pl. 38. — Lambert, id., p. 20, 104). M Moët possédait une tête de taureau à peu prés semblable provenant du riche cabinet de Grille de Beuzelin, d’Angers (Moët, Hist. des Francs, II, p. 114). Quant à la découverte de ChàtiUon-sur-Seiche, avec les deux taureaux se trouvaient des hachettes ou coins de bronze, des pointes de lance et de javelot, un fragment de style et un grand grattoir. 357. — Une petite Hache votive avec son manche, d’un seul morceau.
Pierre d’ardoise. — Coll. Moët. — L. 0"045. On en a découvert d’à peu près semblables, en bronze, au Gué-Saint-Léonard (Mayenne) en 1864, dans une trouvaille analogue à celle de la traverse de la Vilaine à Rennes, où on en a aussi trouvé deux (Mém. de la Soc. d’arch. de Mayenne, pl. III, fig. 10, 11 et 12. — Toulmouche, pl. 1, fig. 15 et 16).
358.— Cendres recueillies dans un tumulus en terre près Crehen, arr‘ de Dinan (Côtes-du-Nord), sur le bord de l’Arguenon, en octobre 1852. Il renfermait des couches de cendres à diverses hauteurs et dans divers endroits. Coll. de la Soc. arch. du dép‘ d’Ille-et-Vilaine.