Tableau exécuté de la même manière que le précédent et destiné à lui servir de pendant. — Mêmes dimensions.
1492. — Une Jeune femme debout, tenant un panier à la main ; derrière elle un cerf sur lequel elle s’appuie.
Tableau exécuté en relief sur bois avec des pâtes de couleur. — H. 0m31 sur 0m25 de large. — Cadre de bois.
1493. — Grand Tableau représentant une figure de femme en demi-relief, tenant un panier, drapée de soie ; tête et mains en papier peint.
Coll. de Robien. — H. 0m90. L. 0m55.
1494m1495. — Un Pêcheur avec sa ligne. — Une jeune Pêcheuse un poisson à la main.
Deux tableaux se faisant pendant, exécutés avec de l’étoffe et du cartonnage de couleur appliqués sur fond blanc. — H. 0m26 sur 0m18. — Encadrement sous verre, bordure en bois.
1496. — Boîte de couleurs renfermant une douzaine de godets avec chacun une nuance différente de vermillon. Dans un tiroir une palette à sept compartiments pour différentes nuances de bleu. Deux pinceaux.
Cartonnage recouvert en soie. — Don de M. Aussant au Musée.
B. Sculptures.
1497. — Statuette de la déesse Kouan-yn ; c’est une gracieuse femme, voilée, assise, les yeux baissés, et tenant le sou-chou ou chapelet. Elle est accroupie sur un lotus sacré qui lui sert de siège.
C’est une des divinités du bouddhisme indien qui s’établit dans la Chine à une époque fort reculée. Le Bouddha reçut en chinois le nam de Fo-tho, et son culte est connu sous le nom de religion de Fo. Les bouddhistes admettant les représentations matérielles de Dieu, leurs sectateurs se sont laissé glisser sur la pente de l’idolâtrie, et le coïte que les femmes chinoises rendent à Khouan-yn n’en est pas entièrement exempt.