Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/184

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est préparé dans la vie durable. Bien fou donc celui qui méprise un si grand bien, et préfère se procurer en cette vie un avant-goût de l’enfer, en passant par la voie d’en dessous, où l’on rencontre bien des peines, sans aucune consolation, et sans aucun bien. Car, par leur péché, ils se privent de Moi qui suis le Bien Souverain et éternel.

Tu as donc raison de gémir, et je veux que toi et mes autres serviteurs soyez en continuelle douleur de l’offense qui m’est faite et preniez en pitié l’ignorance et le malheur de ceux qui m’outragent avec tant d’inconscience. Tu as vu désormais, tu as appris comment est fait ce pont, et que ce pont est vraiment, comme je te l’ai expliqué, la grandeur avec la bassesse.