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Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/323

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de persévérance, pour lui apprendre à ne pas vouloir me donner des lois, à ne pas placer sa fin dans la consolation, mais dans la vertu fondée en moi, à accepter avec humilité, le choix que j’aurai fait de l’un ou de l’autre moment. Je veux qu’elle reçoive avec amour mon amour, comme je le lui donne, qu’elle croie d’une foi vive, que je mesure mes dons aux nécessités de son salut ou à celle de sa plus grande perfection. Elle doit donc se tenir dans l’humilité, en prenant pour principe et pour fin ma charité : elle recevra ainsi dans cette charité joies ou privations, selon ma volonté et non selon la sienne.

L’unique moyen pour mes serviteurs de vouloir échapper à toute illusion, c’est de tout recevoir pour l’amour de Moi qui suis leur fin, en prenant leur appui sur ma douce volonté.