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Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/412

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feu et attirée dans le brasier. Ainsi donc, l’âme qui est parvenue à éprouver le feu de la divine charité et est sortie de cette vie, avec l’amour de Moi et du prochain, avec cet amour d’union qui lui faisait verser des larmes, ne cesse jamais d’offrir ses désirs bienheureux. Toujours elle pleure, mais sans affliction, non les larmes des yeux, qui ont été consumées dans le brasier, mais les larmes de feu de l’Esprit-Saint.

Tu as vu comme ces larmes sont infinies. En cette vie, la langue ne saurait raconter toutes les diversités de pleurs que l’on répand en cet état. J’ai voulu seulement t’exposer quelle pouvait être la variété de ces quatre sortes de larmes.