Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/478

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se présentera plus jamais ou rarement sous cette forme.

Ceux, au contraire, qui sont avides de consolations personnelles, recevront souvent sa visite. S’ils sont trompés ils reconnaîtront leur erreur, par le moyen que je t’ai indiqué, en constatant que l’allégresse n’était pas accompagnée de la vertu, et qu’ils ne sont point sortis de cette visite, avec l’humilité, avec une vraie charité, avec un grand désir de mon honneur à moi, le Dieu éternel, et du salut des âmes. C’est ma Bonté qui a ainsi pourvu à la préservation de tous, parfaits et imparfaits, dans quelque état que vous soyez. Vous pourrez déjouer toutes les ruses, si vous voulez conserver la lumière de l’intelligence que je vous ai donnée avec la pupille de la très sainte Foi. Ne la laissez donc point obscurcir par le démon, ou éteindre pas votre amour-propre car, si vous ne la voulez perdre, il n’est au pouvoir de personne de vous l’enlever.