Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/76

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Malgré ces titres divers, le traducteur est loin d’avoir épuisé le contenu de ce Livre second, qui comprend 204 pages, dont les matières indiquées par les manchettes, déjà assez disparates, n’en occupent que 84. Il reste donc, en dehors du titre, 120 pages que l’on a fait subrepticement entrer dans ce Livre et qui enferment toute la doctrine sur le sacerdoce, les vertus du prêtre, les vices du clergé. Il est difficile d’apercevoir quel lien intime de pensée peut unifier cette doctrine dans un même Livre, avec l’exposé des larmes et les éclaircissements sur le discernement spirituel.

Le troisième Livre a pour titre : De la Providence de Dieu, où il est traité de celle qu’il exerce sur les pécheurs, sur les imparfaits et sur les parfaits. Ensemble de l’obéissance. Des vices et des vertus des religieux. Et de la volonté de Dieu.

Cette partie est si bien indiquée dans le texte lui-même par une coupure brusque, que tous les éditeurs du texte et tous les traducteurs sont unanimes à la reconnaître.

Il faut noter toutefois, chez le P. Chardon, cette dernière manchette : Et de la volonté de Dieu. Ce sous-titre se rapporte à un opuscule que le traducteur a rattaché au Dialogue. Il en avertit ainsi le lecteur : « Le petit traité de la volonté de Dieu semblait être désiré à la fin du Livre de la Providence : Je l’ay tiré d’une impression d’Anvers de l’année 1616[1]. »

Ce dernier traité est sous une désignation différente, le même que celui que Gigli a imprimé à la suite du Dialogue sous ce titre : Dialogus brevis sanctœ Catharinæ senensis, consummatam continens perfectionem. Gigli l’a traduit en italien d’après le texte latin trouvé à la bibliothèque

  1. Advertissement au Lecteur.