Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/93

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peut être vraiment utile à son prochain, par son enseignement, par son exemple, par sa prière, s’il n’est d’abord utile à soi-même, s’il ne cherche à posséder et à acquérir la vertu pour soi-même, cette âme, élevant son désir, adressait au Père souverain et éternel quatre demandes :

La première pour elle-même ;

La seconde pour la réformation de la sainte Église ;

La troisième pour le monde entier, et particulièrement pour la paix des chrétiens, qui avec tant d’irrévérence et d’injustice sont en révolte contre la sainte Église.

Dans la quatrième et dernière, elle priait la divine Providence de pourvoir aux besoins généraux du monde et à un cas particulier qui était survenu[1].

  1. L’Ordre des répondes faites par la Miséricorde ne suit pas exactement l’ordre de ces demandes. La deuxième réponse est faite à la troisième demande. La troisième réponse est relative à la deuxième demande.

    Dans le Résumé de tout le Dialogue (ch. 166), le Père éternelle rétablit l’Odre des demandes suivant l’ordre des réponses.