Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, II.djvu/30

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par l’administration des rites sacrés que j’ai institués dans la sainte Église pour servir à votre salut. Et je vous fais à savoir, qu’ils vous donnent incomparablement plus que vous ne leur donnez ; car aucune comparaison ne peut être établie entre les choses finies et passagères que vous leur procurez, et Moi, le Dieu infini, que, par ma Providence et ma divine Charité, je les ai chargés de vous communiquer. Et cela n’est pas vrai seulement de ce mystère, mais de toute grâce spirituelle, quel qu’elle soit, par quelque créature qu’elle vous soit obtenue, par la prière ou tout autre moyen. Toutes vos richesses temporelles n’égalent pas et jamais ne pourront égaler les dons que vous recevez spirituellement, ni même entrer en comparaison avec eux.

Je te dirai maintenant, que des biens que vous leur offrez, mes ministres doivent faire trois parts la première est pour leurs besoins personnels ; la seconde, pour les pauvres ; la troisième, ils la consacreront à l’Église, pour les choses qui sont nécessaires, seulement : ils m’offenseraient en agissant autrement.