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CHAPITRE IX

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Bref résumé de ce qui a été dit sur l’Église et sur les ministres.

Je t’ai dit, ma très chère fille, quelque chose du respect que l’on doit témoigner à mes oints, malgré leurs défauts. Ces marques de révérence qu’on a pour eux, ne leur sont pas dues à cause de leur personne, mais à raison de l’autorité qu’ils tiennent de Moi. Leurs défauts ne peuvent en rien affaiblir ou diviser le mystère du Sacrement. Ils ne doivent donc pas diminuer non plus, les hommages qu’on leur doit, non pour eux-mêmes, encore une fois, mais pour le trésor du Sang dont ils ont la garde.

Quant à ceux qui en agissent autrement, je t’ai dit bien peu, en regard de la réalité, de l’indignation que j’en éprouve et du tort que leur fait à eux-mêmes l’inconcevable mépris et la persécution du Sang, comme aussi cette alliance conclue entre eux contre Moi, par laquelle ils se consacrent au Service du démon.

Cette confidence est faite pour provoquer en toi la douleur de ce crime, dont je t’ai entretenue particulièrement le crime de ceux qui persécutent la sainte Église. J’appelle aussi ton attention. en général,