Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, II.djvu/64

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de la vertu et souillés par une vie déshonnête. C’est pour qu’ils soient vos anges sur terre et en même temps votre soleil, que je vous les ai donnés, comme je te l’ai dit. S’ils ne le sont pas, votre devoir est de me prier pour eux, mais ne les jugez pas. Ce jugement m’est réservé. Et Moi, par vos prières, s’ils veulent s’y disposer, je leur ferai miséricorde. Mais, s’ils ne se corrigent pas, la dignité qu’ils possèdent sera leur ruine. Moi, le souverain Juge je leur ferai entendre le grand reproche au dernier instant de la mort, et s’ils ne s’amendent pas, s’ils ne profitent pas de la grandeur de ma miséricorde, ils seront envoyés au feu éternel.