Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, II.djvu/96

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t’enlève quelque cher objet de tes affections ; c’est ton irritation contre le prochain, quand tu crois en avoir reçu quelque dommage matériel. Tu le hais, alors, tu l’outrages, et tu te sépares de ma charité et de la sienne. O infortuné ! A toi a été confié le service de ce Feu sacré qu’est ma Charité divine, et tu l’éteins en toi, en lui préférant ton propre plaisir, tes affections déréglées ! Tu ne peux supporter, pour elle, un léger préjudice que t’aura causé le prochain !

O ma fille très chère, voilà l’une de ces trois fatales colonnes du mal, dont je t’ai parlé.