Enfin, on étudiera le Japon hors du Japon, les colonies japonaises, Formose et la Corée.
Il est superflu de célébrer l’illustration de cet ouvrage, ses innombrables reproductions photographiques et ses planches hors texte. C’est la plus pittoresque et la plus sincère évocation du Japon vrai. Feuilleter ces pages illustrées, c’est faire, sans quitter son fauteuil, le plus agréable voyage.
Si de belles gravures donnent à ce livre le caractère d’une oeuvre d’art, quelques cartes, quelques plans, quelques brèves indications statistiques, une bibliographie sommaire accompagnant chaque chapitre, en font une œuvre de vulgarisation précise et de science sans pédantisme.
Ainsi l’art et la science s’unissent pour aider l’auteur à reconstituer, aussi bien que possible, toute la vie réelle de ce pays lointain, si intéressant et si séduisant.
Je remercie chaleureusement mon ami M. Em. Tronquois, vice-consul de France, interprète de première classe, qui, après avoir jadis orienté mes recherches sur le
sol japonais, a bien voulu ensuite apporter à l’achèvement de cet ouvrage une
aide infiniment précieuse. Je l’ai toujours trouvé prêt à me fournir sur les sujets
les plus divers les renseignements dont j’avais besoin ; j’ai mis bien souvent à profit
sa rare connaissance de la langue, de la terre, des mœurs japonaises. Il a consenti
à rectifier tous les mots japonais cités au cours du volume, notamment sur les
cartes : c’est à lui que ce livre doit son orthographe logique et cohérente. Comme
il avait utilisé sa bibliothèque, riche en textes japonais, à revoir sur l’original la
plupart des passages cités, il a mis à la disposition de l’auteur et des éditeurs sa
collection d’œuvres d’art, dont plusieurs reproductions illustrent ce livre. Pour tous
ces services rendus avec une parfaite obligeance, qu’il accepte l’expression de ma
sincère gratitude !
J’adresse aussi mes plus vifs remerciements à M. Vever, qui a généreusement autorisé les éditeurs de ce livre à reproduire beaucoup des chefs-d’œuvre que contient sa merveilleuse collection. Les lecteurs de cet ouvrage, admis à contempler ces délicieuses estampes, lui seront aussi reconnaissants que l’auteur lui-même.