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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/128

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102 \oi ES m R PROSPER MÉRIMÉE

Avant son départ, il pouvait lire La Vénus d'Ille dans l.i "Revue des Deux-Mondes du 15 mai '. On a beaucoup discute sur cette nouvelle. M. Filon est

le dernier qui s'en soit occupé -, mais il semble n'avoir pas connu deux études : l'une de M. Maurice Ycrnes, La Vénus d'Illede Mériméeel une légende pieuse d'Abyssinie 5, très curieuse, où il est question d'une recension en langue éthiopienne de cette vieille légende très répandue au moyen âge 4; l'autre de M. Arthur de la Borderie, La Légende originale de la Vénus drille, d'après le Miroir bistorial de Vincent de Beauvais et la Chronique de S'-Antonin de Florence s.

Mérimée se mit en route le 25 mai. La date nous est donnée par une lettre inédite à H. Royer-Collard :

«Jeudi matin [25 mai 1837],

« Mon cher ami, « J'ai vu hier M r Delessert qui m'a dit s'être occupé de vous, mais il paraissait trouver difficile de vous faire entrer au conseil 6 par une mesure générale telle que son considérant annonce. Il ne savait pas bien votre titre à l'Ecole de médecine. Je lui ai dit que non seulement

1. M. Roger Alexandre a publié dans le Bulletin du Bibliophile du 15 janvier 1898 (p. 15-24), une étude sur le Manuscrit delà Venus d'Ille, donné en 1837 par Mérimée à M. Allart. — Cf. aussi Marcel Sellier, dans le Correspondant , 10 mai 1898, p. 462-4.

2. Mérimée et ses amis, p. 95-98 et 558-60.

3. Revue Bleue du 23 octobre 1875, p. 399-401.

4. Bibl. nat. ms. éthiopien n" 62, fol. 101.

5. Archives historiques, artistiques et littéraires, I (1889-90), p. 492-4.

6. Il s'agissait probablement d'une commission d'hygiène ou de salubrité.