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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/192

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1 66 NOTES SUR PROSPER MÉRIMÉE

comme VOUS semble/ le croire, entre nos deux adminis- trations, mais bien entre les deux commissions. Son résultat probable serait, après une polémique plus ou moins passionnée, d'amener la discussion devant le public des gens de lettres et des artistes, critiques quelquefois peu bienveillans des actes de l'autorité et qui n'ont point pour les Académies le respect que vous accordez à leurs décisions.

« De mon côté, M. et cher Collègue, je ferai ce qui dépendra de moi pour éviter un pareil conflit. Je le regarderais comme d'autant plus déplorable qu'il me semble, en comparant les deux mémoires, que les deux commissions sont fort près de s'entendre ; et si la com- mission mixte n'eût pas attaché trop d'importance peut- être à la forme, qu'elle appelle extraordinaire, des cri- tiques adressées à l'un de ses confrères, elle vous aurait présenté je crois des conclusions assez semblables à celles qui m'ont été transmises par la commission des Monu- ments historiques...

(Comparaison entre les devis des 2 commissions.')

« ...Je viens de passer en revue, M. et cher Collègue, les principales critiques consignées dans les deux rapports. Dans l'un elles sont présentées avec toute la vivacité et toute la netteté que des hommes de goût peuvent employer quand ils ont à exprimer officieusement leur opinion sur une œuvre d'art. Dans l'autre elles sont présentées avec cette réserve que les membres d'une illustre compagnie, se croyant constitués officiellement juges en dernier ressort, peuvent et doivent apporter dans l'examen de l'œuvre de leur confrère; sur tous les