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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/213

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l'institut 187

lard, et nous parlerons comme il faudra. Quant à la con- duite de votre candidature, mon cher ami, je vous offre mes conseils, sans vous les prescrire, car on ne fait rien de bon, invita Minerva. Ne pensez pas non plus à ce que vous ferez après la défaite, songez à vaincre, et vrai- ment je l'espère.

« Tout à vous.

« V. Cousin. »

Nous avons publié ailleurs « les lettres de S ts -Beuvc et de Mérimée à Cousin relativement à leur élection : il est inutile de les republier ici, on a vu la peine que prenait Sainte-Beuve pour se gagner Hugo. Victor Cousin n'y avait guère confiance et le mettait en garde contre l'eau bénite de cour dont le poète savait si bien se servir.

« Mon cher S te -Beuvc,

« J'ai vu Hugo et l'ai vivement pressé! Belles paroles, mais sans promesses. Il ne faut pas nous faire illusion ; il votera pour Vign}\ Eh bien ! nous nous passerons de lui. Tout va bien.

« Y. Cousin 2 .

« Mercredi. »

De son côté, Mérimée écrivait à Hippolyte Royer- Collard :

« Mon cher ami, la question dont je vous parlais hier s'est fort compliquée, attendu que Ampère se présente.

1. Lettres inédites de Prosper Mérimée, p. xxvn-xxx et 5-4.

2. Billet inédit communique par M. de Spoelberch.