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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/232

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III

LA SANTÉ DE ROYER-COLLARD

Mérimée avait retrouve son ami Hippolyte Royer- Collard dans un état grave, — si grave qu'il s'inquiéta et écrivit, partie sous la dictée du malade, partie loin de ses yeux, une longue lettre très intéressante que M. le D r Paul Triaire a bien voulu nous autoriser à reproduire.

Cette lettre semble avoir été le début des relations entre Mérimée et le célèbre médecin de Tours, car voici un billet sans date au D r Bretonneau, dont nous devons l'aimable communication à Madame la comtesse Clary :

« Mercredi « Cher Docteur, « Ma dame aux plantes demeure place Vendôme, hôtel du Rhin ; elle s'appelle de Wertheimstein, et vous attend comme le Messie, d'autant plus qu'elle est de la religion mosaïque. Vous êtes bien aimable et vous allez sûrement déraciner son mal.

« Veuillez croire, cher Docteur, à tous mes senti- ments bien dévoués,

« P r Mérimée. »

Plus tard, du reste, Béranger écrivait au D r Breton- neau, le 27 novembre 1849 : « Je l'ai (Mérimée) grondé de vous avoir fait faire la course de Paris en vous inquié-