LA SANTÉ DE ROYER-COI.I.ARD 21 5
quelque temps que c'est me rendre service que de me donner l'occasion de fureter dans la bibliothèque une fois que mon jeton est assuré. — Saulcy et La Saussaie vont en Grèce le mois prochain pour subtiliser à Othon les ferrailles, les armemures de Buchon trouvées à Chal- cis. Lenormant est toujours beaucoup plus occupé des Saints que du to Béov et du -b péov, dont j'enrage. Je vous garde pour votre retour un superbe discours que j'ai prononcé en habit estragon à la satisfaction du public et à ma grande mortification. — Ponofka vous a-t-il envoyé sa brochure : ùber verlagene Mythen ? C'est de digestion duriuscule et diablement germanique pour l'obscurité.
« Adieu mon cher ami, travaillez en paix dans votre retraite aux expiations et aussi je soupçonne à l'accroisse- ment de la famille Wittique, à qui je souhaite joie et prospérité.
« T. à v.
« P r Mérimée.
« 26 février 1845. »
Pendant quelques mois, Mérimée se retrouva avec son ami Royer-Collard en différentes maisons à dîner. Il le faisait inviter par M me Delessert :
« Mon cher ami, Mad. Delessert me charge de vous
demander si vous voulez dîner chez elle à Passy, jeudi
prochain. — C'est je crois un de vos jours libres. Dans le
cas où vous ne pourriez, veuillez me prévenir; et dans
tous les cas vous feriez bien d'écrire à Mad. D f . — Mille
amitiés et compls.
« P' M.
« 10 juin 1845. 8